Samedi soir, minuit. La clé se casse dans la serrure de la porte. Un dépanneur est appelé d’urgence et parvient à ouvrir la porte en 10 minutes chrono. Coût du sauvetage express ? Entre 500 et 700 euros… C'est la galère de trop qui a poussé David Maman, alors administrateur fonds d'investissement européen, à taper du poing sur la table. C'est justement sur ce coin de table, avec trois amis d'enfance, que l'idée de Topizy a émergé.  "Au cours de nos conversations, on s'est rendus compte que ces problématiques étaient récurrentes. Un soir, lors d’un dîner, on a fait un pseudo cahier des charges” explique le fondateur de la startup."On", c'est lui et ses trois amis d'enfance, Ari Niddam, Frédéric Cohen et Alain Bousselmi. Ensemble, ils se lancent dans l’aventure en 2019. Deux ans plus tard, le projet a bien grandi puisque d’une ambition locale, Topizy vise désormais la France métropolitaine.

Dans l’air du temps
Le concept . Moyennant une dizaine d’euros mensuels, les interventions pour les urgences de plomberie, d'électricité, de chauffage ou de fermeture sont prises en charge. “Que ce soit en centre-ville ou bien perdu au fin fond d’une vallée, on peut intervenir partout, peu importe l’heure et le lieu”, appuie David Maman.
La clé de cette réactivité ? Un maillage de plus de 15.000 prestataires répartis sur tout le territoire ainsi qu’un call center de qualité. Tout ça grâce à Ari Niddam, qui travaille pour le groupe AXA depuis plus de 30 ans, qui a permis à l’équipe de signer un partenariat avec l’assureur. Equipe qui profite à plein de son savoir-faire et de son expertise technologique, pendant qu’AXA gère le centre d’appels et qui s’occupe du recrutement et de la rémunération des prestataires. En contrepartie, Topizy lui reverse une partie de son chiffre d’affaires. “En tant que startup, et même après une levée de fonds, nous n’aurions pas eu la capacité de mutualisation des coûts à l’échelle d’un portefeuille clients comme celui d’AXA”, complète la team.

4M€ pour une communication nationale
Avec déjà plus de 1500 abonnés, répartis pour l’instant sur le département des Alpes-Maritimes, la startup niçoise n’en est qu’à ses balbutiements. La prochaine étape, c’est le développement à l’échelle nationale.

Pour se faire, les quatre associés comptent lever 4M€. La quasi-totalité des apports financiers récoltés servira au lancement d’une copieuse campagne de communication, volontairement ambitieuse, dans toute la France métropolitaine. Pour les startup-pers, aucun doute : les clients actuels ont adhéré grâce au bouche à oreille, alors avec une communication bien rodée, Topizy pourrait tabler sur 80.000 abonnés à la fin de l’année pour un prévisionnel toisé à 500.00 fin 2026.

Camille Guil